1. |
LA SEMAINE
04:03
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LA SEMAINE
Hé ho! Hé ho! …Réveille-toi…hé ho!
La semaine, la semaine : travailler, travailler…
Tous les jours, tous les jours. La routine, la routine.
Au boulot mon coco…tous les lundis
Lève tôt lève tôt…tous les mardis
Pas jojo, pas jojo…les mercredis
Des bobos, des bobos…tous les jeudis
Beaucoup trop, beaucoup trop…les vendredis
Overtime, overtime…tous les samedis, tous les samedis
Et le dimanche repos; roupillons et paressons.
Ne pensons plus repos; respirons et profitons.
Fatigué, fatigué…tous les lundis
Épuisé, épuisé…tous les mardis
Travaillé, travaillé…les mercredis
La corvée, la corvée…tous les jeudis
La routine, la routine…les vendredis
Overtime, overtime…tous les samedis, tous les samedis
Et le dimanche repos; roupillons et paressons.
Ne pensons plus repos; respirons et profitons.
Toute la journée repos; amusons-nous, détendons-nous
Oublions tout repos; décompressons, oui et festons
Recommence, recommence…tous les lundis
Maintenance, maintenance…tous les mardis
Pas d’humeur, pas d’humeur…les mercredis
Et des heures, et des heures…tous les jeudis
Trop de sueurs, trop de sueurs…les vendredis
Overtime, overtime…tous les samedis, tous les samedis
Hé ho! Hé ho! …lève-toi…hé ho!
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2. |
J'AI PEUR J'AI PAS PEUR
03:30
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J’AI PEUR J’AI PAS PEUR
J’ai peur j’ai pas peur; J’ai peur j’ai pas peur;
J’ai peur j’ai pas peur de toi;
Toi l’araignée venimeuse tissant sa toile
Toi l’assassin anonyme guettant sa proie
Toi le loup magnifique hurlant les louves
Toi le tonnerre menaçant dans la tempête.
Toi le volcan qui s’éveille sous la montagne
Toi qui pardonnes le péché aux criminels
Toi le héros national qui a tué des humains
Et toi qui a le pouvoir de nous gouverner
Y’a tous ceux qui ont peur; tous ceux qui n’ont pas peur
Des esprits maléfiques
Il y a de la violence; il y a de la souffrance
Ça donne la chair de poule.
Y’a ceux qui ont peur de la mort; ceux qui n’ont pas peur de la mort
Et d’autres sont septiques
Il y a de l’ignorance
Il y a la connaissance
En chacun de nous
Que vas-tu faire de toi? Toi qui as peur
Creuser un abri pour te protéger de tous tes fantômes
Tabarnak d’hostie d’calice; Y faut qu’on fasse des sacrifices
Ne pas regarder en arrière pour voir ce qu’il y avait hier
Se défaire de nos armes pour aller franchir les murs
Pour regagner la raison et sortir de sa prison.
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3. |
DE FIL EN AIGUILLE
04:45
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J'entends dans la nuit des poètes
L'éclat des vers sur les étoiles
Des mots qui s’instillent de sagesse
Où la conscience accrue se dévoile.
Épluchant des mots et des gestes
Tous les hiboux philosophent
Nelligan a remis sa veste
Et Pierrot lui, recoud son étoffe.
De fil en aiguille et finesse
Les métaphores se décrochent
Percutant l'air de la pièce
Elles viennent et vont, elles ricochent.
J'entends dans la nuit des poètes
Le dialecte des étoiles
La soif me rend la gorge toute sèche
Et j'attends que l'aurore se dévoile.
De fil en aiguille
Je sors de ma coquille
Je laisse mes béquilles
Et je me démaquille
De fil en aiguille, j'atteins l'espace.
De fil en aiguille
J'me tricote un asile
Pour mes pensées qui pétillent
Pour quand mon cœur s'entortille
De fil en aiguille, j'atteins l'extase.
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4. |
POÈME CALCINÉ
04:27
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POÈME CALCINÉ
Et que brûlent nos échasses, nous ferons de bons culs d’jatte
Sans queue ni tête… emportés par la tempête
Nous ferons des grimaces à nos destins, un majeur à l’humanité
Pour que tombent du ciel des flocons de neige calcinés
Nous irons à la morgue des arbres; visiter des pays dénudés d’oxygène
Nous ne verrons pas de forêts enfumées mais que désolation et néant
Où l’infini finira bien par trouver sa fin.
Et non! Il n’est pas dit que sans échasses ni béquilles
Nous marchons à genoux dans un sentier de feu menant à la caserne des poètes calcinés
Là où des cadavres dansent des valses psychédéliques délirantes.
Attendez ce n’est pas fini il reste encore l’in codifiable
Nos arrières-pensées passant devant le gros derrière joufflu
D’une sorcière abreuvant de sa potion magique
La bouche assoiffée de la folle du logis
Je répète la folle du logis.
Serveur une autre coupe d’arsénique pour mon poète calciné favori
Et que brûle l’inimaginable
En l’an 3000 avant Adolf Hitler
Nous tricoterons avec du fil d’eau
Une autre paire d’échasses à l’épreuve du feu
Semblables aux béquilles de Salvator Dali, ce peintre fakir étonnant
Plus tard, bien plus tard
Nous parlerons le langage des quêteurs milliardaires
Et bavarderons de tout et de rien
Dans l’inconscience totale de notre destiné
À tout oublier la mascarade du festival des morts vivants
Et pendant ce même festival
Nous allumerons un feu de peine qui fera fondre la banquise plastique
Nous épaterons les saltimbanque diablotins
Copulant avec les anges et les bêtes
Contaminons les pluris cosmos
Encore des mots et des mots qui ne veulent rien dire
Des paragraphes déglingués pour un poème calciné
Des mots obscènes oubliés au fond d’un tiroir fumigène
Question : Y a-t-il la vie avant la mort?
Enfin soyons raisonnables et gardons le silence
Mais attention, il y a péril en la demeure
Les papillons volent à l’envers, les oiseaux ne se cachent plus pour mourir, les éléphants ont perdu la mémoire
Les scorpions n’ont plus de venin, les fauves ne chassent plus
La clarté n’a plus de lumière, les montagnes se transforment en prairies
La glace est prise en feu, le silence est devenu du bruit
La mort se met à vivre, tout est à l’envers
Donnez-nous du miel ou on vous tue.
On s’entortille à des béquilles au plus profond de la conscience
Le mal est fait; faisons le bien. Trouvons la raison de ce désordre
On s’entortille à des échasses; chassons ce feu qui nous menace
Serveur, un autre poème calciné pour mon poète favori
Et que brûlent nos échasses
Nous trouverons un sens au contresens et un foyer à l’incendie.
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5. |
COMMENT FAIRE
03:50
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COMMENT FAIRE
Comment faire. Comment te trouver
Si j’avais le soleil. Je te réchaufferais
Si j’avais la lune. Je te la donnerais
Si j’avais la force. Je te protègerais
Si j’avais l’amour. Je t’aimerais
Mais je n’ai que mon marteau et mon niveau
Des heures à n’en plus finir toutes les semaines
Ma passion pour mon travail et ma solitude
Si j’avais la fortune. Je te l’offrirais
Si j’avais les mots. Je te les dirais
Si j’avais le temps. J’irais te voir
Si j’avais un moment. Je penserais à toi
Mais je n’ai que ma guitare et la musique
Des mélodies des harmonies et plein de rythmes
Ma passion pour mon travail et ma solitude
Comment faire la part des choses
Comment vivre autrement sans la gêne et l’ennui
Comment trouver l’amour
Comment trouver le courage pour aller te trouver
Si j’avais la volonté. Je te trouverais
Si j’avais le courage. Je t’appellerais
Si j’avais la voix. Je crierais ton nom
Si j’avais la folie. Je serais fou de toi
Comment faire pour te plaire
Comment trouver le courage
Comment oser te séduire
Comment gérer ce dilemme
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6. |
COMPLICITÉ
03:34
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COMPLICITÉ
Sincérité, authenticité, simplicité, complicité
Quand tu pleures j’ai de la peine
Tes larmes perlent sur mon cœur
Quand tu pleures ça me fait mal
Et le ciel s’assombrit
Quand tu pleures je me sens triste
Et les oiseaux ne chantent plus
Quand tu pleures je pleure aussi
Et j’attends l’éclaircie
Prends sur toi; ne pleure pas. Je vais te consoler
Prends ma main; viens dans mes bras. Tu te sentiras mieux
Nous trouverons bien la solution à ta tristesse
Et la joie va revenir
Quand tu ries j’ai de la joie
Et ton sourire fait mon bonheur
Quand tu ries c’est un plaisir
Et le ciel s’illumine
Quand tu ries le monde est beau
Ça met d’la chaleur dans mon cœur
Quand tu ries j’ai de la chance
De t’avoir près de moi
Viens vers moi; approche-toi et je vais t’embrasser
Prends ma main; viens dans mes bras. Tu te sentiras mieux
Nous partageons tous nos malheurs et nos bonheurs
Pour le pire et le meilleur.
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7. |
MANIFESTE
03:47
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MANIFESTE
T’es tanné de te faire voler…manifeste
T’es tanné de la politique…manifeste
T’es tanné de l’hypocrisie…manifeste
T’es tanné d’être dominé…manifeste
Pour contrer l’autorité et l’injustice
Bousculons, manifestons
Pour contrer la brutalité et la police
T’es tanné qu’on te dise quoi faire…manifeste
T’es tanné du gouvernement…manifeste
Passe à l’action…motivation
Unissons nos forces…manifestons
Tout l’monde ensemble…collaborons
Brisons nos chaînes…réagissons
Pour contrer la pauvreté et la misère
Combattons, collaborons
Pour contrer les inégalités
T’es tanné de l’incertitude…manifeste
Réveillons-nous. Exprimons-nous
Faisons du bruit. Levons nos voix
Concertons-nous et agissons
Secouons la merde. Y’a rien à perdre.
T’es tanné de payer des taxes…manifeste
T’es tanné de la pollution…manifeste
T’es tanné d’être sous payé…manifeste
T’es tanné d’être en colère…manifeste
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8. |
REPENTIR
03:37
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REPENTIR
T’es tout nu, nue dans la rue. J’ai vendu mon jardin
T’es tout nu, t’as tout perdu. J’ai vendu ma maison
T’es tout nu, t’es sans issue. J’ai vendu ma guitare
T’es tout nu, tu es foutu. J’ai vendu mon âme.
Aidez-moi, je n’ai plus rien, ni rien de rien, les poches vides
Aidez-moi, aidez-moi, oui sauvez-moi, protégez-moi
Aidez-moi, sauvez-moi. J’ai peur de moi.
T’es tout nu, nue dans la rue. J’ai vendu ma terre
T’es tout nu, t’es sur le cul. J’ai menti à ma mère
T’es tout nu, t’es dépourvu. J’ai triché mes amis
T’es tout nu, t’es abattue. J’ai trahi mon pays.
Il ne me reste plus rien que l’incertitude et la solitude
Il ne me reste plus rien que l’amertume et mes désillusions
T’es tout nu, nu dans la rue. Je suis un sans cœur.
Aidez-moi, j’suis sans ressources. J’suis dans la merde. J’suis mal foutu
Aidez-moi, oui aidez-moi, aidez-moi, secourez-moi
Oui parlez-moi, aidez-moi, aidez-moi, assistez-moi!
Aidez-moi je n’ai plus rien. J’ai tout vendu; je suis fichu
Aidez-moi, oui sauvez-moi, protégez-moi, regardez-moi
Aidez-moi. Je me sens mal. J’ai peur de moi. Je suis malade
Aidez-moi, oui aidez-moi, aidez-moi, protégez-moi
Il ne me reste plus rien que l’incertitude et la solitude
Il ne me reste plus rien que l’amertume et mes désillusions
Il ne me reste plus rien que vide et néant ni de raison de vivre
Il ne me reste plus rien que l’enfer sur la terre
T’es tout nu, nue dans la rue. J’ai vendu mes biens
T’es tout nu t’as tout perdu. J’ai perdu ma vie
T’es tout nu, t’es sans issue. J’ai trahi mon amour
T’es tout nu, tu es foutu. J’ai vendu mon âme.
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9. |
ASTEUR
01:38
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ASTEUR
Asteur que les temps ont changé; changeons l’heure
Avançons le passé et reculons le futur
Mettons du fil aux aiguilles et tricotons de nouvelles heures
Seconde par seconde cousons de jolies minutes animées
Maille par maille reconfectionnons le présent
Et plus tard il sera midi et non pas minuit à l’horloge
Nous aurons tout notre temps derrière nous
Chronométré à l’heure imprévue pour un horaire interchangeable
Voilà asteur ce sera beaucoup mieux que maintenant
Et encore mieux que toujours
Il n’y aura plus de tout à l’heure ni de à plus tard
Mais une journée comme au bon nouveau temps
Un mois dans l’année d’un siècle nous apparaitra
Comme une fraction de seconde furtive
La vitesse et la lenteur n’auront plus lieu d’exister
Tic tac tic tac avant tic tac tic tac après
Tic tac tic tac coocoo tic tac tic tac ding ding
Asteur que le temps est changé
Il n’y a plus d’avant ni d’après
Dans un sens comme dans l’autre
Le temps s’écoule toujours maintenant
Asteur avançons le passé et reculons le futur.
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10. |
TROP TARD
02:15
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TROP TARD
Trop tard…le mal est fait. Ils l’ont voulu et ils l’ont eu
L’inconscience et la bêtise humaine ont fini par l’emporter
Voilà ce qui arrive quand on joue avec le feu
Ça nous explose en plein visage et on s’en mord les doigts
Quel gâchis…quelle inhumanité. Le monde est fou et cruel
Pourquoi faut-il qu’il en soit ainsi? ...et qu’allons-nous devenir
Trop tard le mal est fait. Ils l’ont voulu et ils l’ont eu
On a eu ce qu’on mérite. C’est fini la vie normale.
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11. |
PATTES AUX FESSES
03:39
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PATTES AUX FESSES
Le diable est aux vaches. J’ai les pattes aux fesses
Tirons-nous d’ici. Ça menace de partout
Le danger nous guette. La colère gronde
Tout est à l’envers. C’est vraiment l’enfer.
Mais où aller, c’est pareil partout. Y’a rien à faire.
C’est la débandade
Comment trouver la solution à ce dilemme
Où trouver l’issue?
Coure en avant, coure en arrière…y’a toujours des barrières
Où que l’on soit et où que l’on aille, c’est toujours la pagaille
Sauve qui peut. Sauvons notre peau. Déjouons la menace.
Soyons vigilants et aux aguets, gardons toujours espoir
Ne perdons pas confiance, tout n’est pas perdu
Trouvons la force; combattons
Écoutez les sons des tambours que le vent nous amène
Entendez-vous ce tintamarre. Ça va barder.
Allons fonçons, allons trouvons, allons risquons, allons tentons
Allons rusons, allons déjouons
Allons guettons, allons clanchons, prenons, battons, jouons tambours
Le diable est aux vaches. J’ai les pattes aux fesses
Tirons-nous d’ici. Ça menace de partout
Jouons tambours et tintamarre
Jouons tambours, gardons confiance.
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12. |
VIS LA VIE
04:09
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VIS LA VIE
Il y a la vie. Il y a la mort. Il y a la lumière; l’obscurité
La certitude de l’infini; la multitude dans l’univers
Il y a la glace et le feu. Il y a l’espace
Et le temps qui passe toujours.
Y’a les étoiles, les galaxies. Y’a la matière et l’énergie
La certitude du réel et le pouvoir de l’esprit
Il y a la conscience et l’inconnu. Il y a les âmes
Et le mystère de la vie et la mort
Vis la vie; l’infini. Vis la vie; meurs la mort
Il y a la terre; les océans. Il y a de l’air. Il y a de l’eau
Il y a la nature et tous les êtres. Il y a la chaleur et le froid
La certitude de la survie; la certitude
Que tout est là et partout
Vis la vie; l’infini. Vis la vie; meurs la mort
Vis la vie; l’univers. Vi la vie; meurs la mort.
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13. |
ENJOLIVEURS
04:21
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ENJOLIVEURS
Mettons des enjoliveurs sur les roues de nos cœurs
Pour que les sentiments flashent et que l’amour en réchappe
Mettons des enjoliveurs sur le doute et la peur
Pour que les craintes s’effacent et que la joie de vivre éclate
Pour enjoliver la vie… défaisons nous de l’ennui
Des tracas, de l’incertitude, de la gêne et la solitude
Embellissons notre monde; chatouillons la peine
Célébrons la joie de vivre ensemble
Mettons des enjoliveurs sur les joues de nos pleurs
Pour maquiller les grimaces et pour ne pas perdre la face
Mettons des enjoliveurs sur la peine et la douleur
Pour dévoiler nos fantasmes et pour casser la baraque
Pour enjoliver la vie ajoutons de la couleur
Des émotions des sensations à tout ce qui nous tracasse
Embellissons notre monde; chatouillons la peine
Célébrons la joie de vivre ensemble
Des enjoliveurs pour masquer les pleurs.
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14. |
ÇA FAIT LONGTEMPS
04:10
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ÇA FAIT LONGTEMPS
Ça fait longtemps que tout est pareil
Et ça ne change jamais non, le même discours la même rengaine
Jour après jour toujours
Ça fait longtemps que ça tourne en rond
Ça continue encore, oui. Si rien n’est fait rien n’arrivera.
C’est pourtant facile à comprendre
Mais le temps passe et la terre tourne, tourne, tourne
Pendant ce temps-là, ça tourne en rond
Si on faisait la révolution pour nos droits et nos libertés
Si on donnait du fil à retordre aux salauds de ce monde
Débarrassez, déguerpissez, "get out", toxiques!
Rayer à jamais la bêtise humaine. Réveiller la conscience collective
Passer aux actes et agir, démolir ce mur qui cache la vérité.
Et si on prenait la décision de se libérer du pouvoir
Si on trouvait une solution pour défaire les frontières
Allez, venez, tout l’monde ensemble, révolte, combat
Ça fait longtemps que rien ne se passe
Toujours l’indifférence…et l’inertie; la même routine
Jour après jour toujours
De fil en aiguille nous trouverons la voie
L’espoir d’un monde meilleur sans peur ni violence
Et où il fait bon vivre en paix et en harmonie
Où l’amour règnera jusqu’à la fin des temps.
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15. |
ALLEZ SAVOIR
04:18
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ALLEZ SAVOIR
Peut-être que notre monde est ainsi fait qu’il se défait
Allez savoir
Se pourrait-il que ce que nous prenons pour la réalité
N’est en fait qu’un mirage (ne soit en fait…)
Peut-être que notre foi indéfectible en l’amour
N’est rien d’autre qu’une chimère.
Se pourrait-il que le système tribal dans lequel nous évoluons
N’est (Ne soit plus) plus applicable en ce monde dit moderne
Et qu’en est-il de notre prétendue intelligence
Alors que des millions d’individus n’ont pratiquement rien à boire et à manger
De devoir être des êtres dociles et soumis
Au pouvoir néfaste de l’ordre et de l’argent.
Quelle belle mise en scène pour cette pièce de théâtre
Où chacun joue un rôle attribué par quelques fous milliardaires
Épris de pouvoir et d’égocentrisme
Tout ce cirque, cette façon de penser qu’il vaut mieux
Suivre le troupeau que de conquérir sa liberté.
Allez dont savoir
Peut-être que nous ne sommes qu’une infime portion d’éternité
Nourrissant les pluries cosmos
Se pourrait-il que poussière d’étoile que nous sommes
Soyons matière indispensable à la vie
Allez savoir ce qu’il en est de nos espoirs et de nos rêves
Pourquoi s’en faire. Y’a rien à faire, ainsi va la vie, ainsi est le monde.
Comme une roue qui tourne sans fin, nos âmes tournent
Autour de la conscience, accrue soit-elle
Générant la vie et la mort dans le temps et l’espace immortel
Quelle histoire de fous que de fermer les yeux
Sur l’hypocrisie de ceux qui nous gouvernent
Il apparait indéniable que la matrice est bien lubrifiée
Tout ce cirque pour nous faire accroire
Que la seule façon de subsister est notre contribution au progrès
Allez torchons les galaxies.
Allez savoir ce qu’il en est de ce qui va se passer
Pourquoi s’en faire. Y’a rien à faire, ainsi va la vie. Ainsi va le monde.
Le bien, le mal, l’amour, la haine, la joie, la peine, la vie, la mort
Et ça tourne et ça tourne sans fin au creux de nos entrailles
Le présent, le passé, le futur, ce temps qui sans cesse nous transperce de part en part, sans au revoir.
Peut-être que la mémoire oublie l’importance
De savoir qui nous sommes vraiment
Se peut-il qu’il y ait des points de repaire
Pour nous indiquer la direction à suivre.
Allez savoir
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